En France, tous les prestataires investissant à la PME bénéficient d’une réduction d’impôt. En revanche, cette faveur est perçue sous certaines conditions. La somme de cette réduction est aussi limitée par un plafond. Pour profiter de ce procédé, il faut connaitre certaines informations de base. Il s’agit d’un système avantageux sur certains points. Mais il existe également des inconvénients à considérer de près.
Réduction d’impôt sur les investissements PME
Les avantages
En rappel, c’est la loi TEPA qui a permis la création de l’ISF-PME en 2017. Ce système vise avant tout à alléger les impôts des contribuables. Il permet également à ces derniers de financer leur PME. Pour en bénéficier, le prestataire possède deux options. La première est la réalisation d’une souscription directe. Dans la seconde alternative, le contribuable peut choisir le FIP ou le FCPI.
La réduction de l’ISF est 50 % de la somme de versement avec un plafond de 45 000 euros. Mais pour le FIP et le FCPI, elle est seulement de 18 000 euros.
L’autre avantage de ce procédé, c’est la possibilité d’y accéder même si vous n’êtes pas fortuné. Peu importe la situation, il est possible de bénéficier d’une réduction de 18 %. Celle-ci est limitée à 9 000 euros chaque année pour les célibataires. Pour les couples, elle atteint 18 000 euros. Lorsqu’il s’agit de l’investissement dans les FIP ou FCPI, les montants respectifs sont de 12 000 et 24 000 euros.
Les inconvénients
Même si la réduction d’impôt sur les investissements PME est avantageuse, elle présente également quelques inconvénients. Pour profiter de ces avantages, il faut obligatoirement conserver les titres au minimum 5 ans. D’ailleurs, pour quelques-uns des FIP ou FCPI, cette période sera beaucoup plus longue. Ceci dit, il faudra une dizaine d’années ou un peu moins pour la liquidité des fonds et le remboursement.
Face à cette situation, la rentabilité n’est pas toujours assurée. Certains peuvent même s’attendre à une mauvaise surprise. Pour ce genre d’investissement, l’avantage fiscal est immédiat. Toutefois, le résultat final est loin d’être prévisible. En plus, la période d’immobilisation des fonds peut largement dépasser la durée prévue au début.
Pour faire face à tout cela, il est recommandé de s’informer au maximum sur la société. Si vous optez pour le FIP ou FCPI, il faudra vérifier les précédentes performances. Il s’agit d’un critère important lors de la sélection. En effet, c’est ce qui vous aidera à faire choix.